martes, 8 de septiembre de 2009

Carlos Pranger

ALGÚN DÍA NOS LLAMAREMOS PASADO

Aquel día las nubes marcharon,
Yo, que dudé, sólo estoy de paso,
mi cuerpo es prestado, futura
memoria.
No es esta la respuesta
que busco en tus labios
siendo tú la luz, hermana oscura,
no es el agua de invierno
al borde de morir en nieve,
son los recuerdos del niño
que partió y se hizo terrible
adolescente.
Convertido en aire,
encadenado al hijo de Adán
escapar no puede.

Sé que moriré y no saber cuándo
es la esperanza de unos ojos agrietados.
Esa música de burbujas son almas presas,
mujeres, esquinas de la niñez sin niños.
Desconocía que la vida es venturosa,
que aquel camino oscurecido por los
recuerdos era solo una charca
de aguas estancadas devoradas por el sol.
Apenas predecible fue la visión en el espejo
de Prometeo,
lugar donde la memoria hizo
suya la muerte, no quiere entenderla y en palabras
oscuras a ella refiere:
todos algún día nos llamaremos
Pasado.

CARLOS PRANGER


UN JOUR OU L´AUTRE NOUS NOUS APPELLERONT PASSÉ

Ces jour-là les nuages étaient partis,
moi qui ai douté, je ne suis que de passage, seulement,
mon corps m´est prêté, future
mémoire.
Celle-ci n´est pas la réponse
que je cherche dans tes lèvres,
toi étant la lumière, sœur obscure,
ce n´est pas l´eau de l´hiver
sur le point de mourir en neige,
ce sont les souvenirs de l´enfant
qui s´en est allé et est devenu terrible
adolescent.
En air transformé,
enchaîné au fils d´Adam
il ne peut pas échapper.

Je sais que je mourrai et ne pas savoir quand
Est l´espoir des yeux fendillés.
Cette musique de bulles ce sont des âmes prisonnières,
des femmes, des carrefours de l´enfance sans enfants.
Je ne savais pas que la vie est joyeuse,
que ce chemin-là obscurci par les
souvenirs n´était qu´une flaque
d´eaux mortes que dévorait le soleil.
La vision dans la glace de Prométhée fut à peine prédictible,
lieu où la mémoire a fait
la mort sienne, elle ne veut pas la comprendre et avec des mots
obscurs elle en fait référence :
nous tous, un jour ou l´autre, nous nous appelleront
Passé.

Versión en francés de Miguel Frontán Alfonso.

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