Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.
J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront.
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encore de vos derniers baisers ;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.
J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront.
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encore de vos derniers baisers ;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
He aquí para ti frutos, flores, hojas y ramas
Y aquí también mi pecho que sólo por ti late.
No lo desgarres con esas tus manos blancas
Y que el humilde don a tus ojos sea grato.
Llego todo cubierto aún por el rocío
Que el viento matinal vuelve helado en mi frente.
Permite a mi cansancio que a tus plantas echado
Sueñe con los instantes queridos del reposo.
Déjame que en tus senos apoye la cabeza
Donde el ruido perdura de tus últimos besos;
Déjala que se calme de la tempestad buena
Y que yo duerma un poco puesto que tú descansas.
Y aquí también mi pecho que sólo por ti late.
No lo desgarres con esas tus manos blancas
Y que el humilde don a tus ojos sea grato.
Llego todo cubierto aún por el rocío
Que el viento matinal vuelve helado en mi frente.
Permite a mi cansancio que a tus plantas echado
Sueñe con los instantes queridos del reposo.
Déjame que en tus senos apoye la cabeza
Donde el ruido perdura de tus últimos besos;
Déjala que se calme de la tempestad buena
Y que yo duerma un poco puesto que tú descansas.
Versión castellana de Miguel Ángel Frontán.